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[2015-2018]

Ce projet de recherche s’inscrit dans un parcours personnel et a été motivé par une double approche de la danse comme danseuse, puis comme enseignante chercheuse en art et en sciences humaines et sociales.

Comme danseuse, j’ai eu des douleurs, des blessures, j’ai éprouvé de la fatigue, souvent, de l’épuisement, parfois. Comme enseignante, j’ai croisé des élèves blessé-e-s, fatigué-e-s. Comme chercheuse, j’ai cherché à comprendre ce qui sous-tendait ce rapport complexe au corps dansant qui ne cesse d’osciller entre plusieurs identités et plusieurs états : l’artiste et l’athlète, la souffrance et le plaisir, la lassitude et la passion… Je me suis intéressée à ces contradictions, ces tensions, en prenant comme point de départ le rapport à la santé. Plus je me suis plongée dans ce sujet, plus j’ai ressenti intimement l’urgence d’écrire, de chercher, d’en parler. Si la prise en compte de la santé en danse semble avoir évoluée ces dernières années, à l’heure actuelle, en France, un travail de repérage et de recueil de la parole et de données sur le rapport à la santé et aux blessures n’a jamais été fait. Pourtant, la demande existe, notamment de la part des danseurs. Tou-te-s celles et ceux que j’ai croisé-e-s me l’ont dit. Leur curiosité est grande sur le sujet malgré la quasi absence de programmes et discours institutionnels. Ce vide, autour de la santé en danse, ce projet voudrait commencer à le combler avec la parole de celles et ceux qui sont les premiers concernés : les danseuses et danseurs.

Les ressources disponibles ici rendent compte d’un processus de recherche qui a combiné plusieurs méthodes  et dont les résultats sont présentés de plusieurs manières.

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Projet de recherche réalisé avec l’Aide à la recherche et au Patrimoine en danse du Centre national de la danse - 2016

 Regards, conseils et soutiens : Annabelle Couillandre, Mariam Faquir,  Laetitia Fradet, Peter Lewton-Brain, Emma Redding, Edel Quin, Laurent Barré. 

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